Didier Poiteaux
Le théâtre c’est une activité qui fait que la poésie retourne au commun des mortels et de manière assez humoristique puisque ludique.
Le représenté n’est donc pas du réel, il est fait de réel mais c’est de l’invisible.
Alain Olivier in Piétiner la scène
Au départ, l’enfance: un milieu ouvrier, les terres campagnardes et minières du nord de la France. Elle fait naitre en lui un regard critique sur la société.
Et puis l’école publique : des bâtiments gris, des cours asphaltées et ici et là des enseignant.es passioné.es. Elle lui fait découvrir le théâtre et la poésie, et fait naître le désir d’abord et la nécessité ensuite, que l’art vivant soit son moteur de vie et sa profession.
Plus tard, la faculté de pharmacie : des amphis bondés et l’odeur de la chimie dans les salles de T.P. Un chemin détourné qui le rend citadin et forge sa pensée critique sur le monde et le vivant. Autant d’année où le besoin de théâtre omniprésent est assouvi par des cours au conservatoire et un début d’activités professionelles.
Ensuite Bruxelles : L’école Lassaad, la pédagogie Lecocq. Et une autre naissance INTI Théâtre que Didier co-fonde avec Pierre-Paul Constant et qui s’appelle au départ Inti théâtre Inti. Il gère la compagnie pour laquelle (mais pas que) il joue, écrit, met en scène, et donne des ateliers ou des formations. Il se focalise sur les écritures contemporaines dramatique et poétique: Christian Prigent, Pierre Guyotat, Marguerite Duras, Christophe Tarkos, John Fosse, Didier Georges Gabily.
Quelques étapes marquantes : En 2008, première mise en scène pour les primaires Schlic de schlac! propose un voyage ludique dans la poésie. En 2014, création du dernier texte de Marcel Moreau : Un cratère à corde. Depuis 2013, Didier explore le théâtre documentaire, avec la création de Suzy & Franck en 2016 et d’un Silence ordinaire en 2019 avec pour compagnon de route Olivier Lenel. Parallèlement, depuis 2018 il s’aventure sur les terrains de la petite enfance et met en scène Ballon bandit en 2020.